Si le premier album "New Brigade" a permis à ce groupe danois de se faire connaître en dehors de leur frontière grâce à d'excellente critique. Pitchfork leur avait donné la note de 8,4/10 et classé « New Brigade » 37eme dans leur top album 2011. Iceage revient avec un deuxième album au slogan nihiliste «You're Nothing», si c'est pas punk ça ?
Pendant deux ans, le groupe préférait l'oubli à la médiatisation et les petites salles aux grandes, ne pas tomber dans la hype et rester intègre au mouvement punk. Musicalement tourné vers une époque où le punk devenait sombre, Iceage rappelle l'époque glorieuse de Joy Division, mais aussi la fougue hargneuse d'un Black Flag ou Hüsker Dü.
Voilà le compromis de Iceage transmettre l'agressivité du punk dans des notes mélancolique. Aidé par le chant mélodramatiques de Elias Bender Rønnenfelt, il m'a évoqué parfois Tim Amstrong, à la fois triste, désespéré et enragé, écoutez Rodfaestet (en danois dans le chant), il y a un côté Rancid.
Intense avec un son abrasif, le second album de Ice Age ne se repose pas, à part une interlude et le titre « Morals » à cheval entre la ballade et l'énergie punk porté par le chant mélancolique. You're Nothing est un album dense et plusieurs écoutes sont nécessaires pour mieux l'appréhender.
Ils seront en concert à Paris le 4 mars à L'Espace B.
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